Afin de maintenir un climat d’apaisement et de paix en Afrique Centrale, le président RD congolais a dû renoncer à briguer le siège de l’Afrique Centrale en tant que membre non permanent au Conseil de sécurité de l’ONU siège.
Le Climat était depuis quelques jours délétère entre les deux pays à cause de la volonté de la RDC de retirer le Gabon de la course audit siège. Lors du conseil exécutif organisé les 3 et 4 février derniers, la candidature de Libreville avait officiellement reçu le soutien de l’UA. Mais la RDC avait malgré tout décidé de déposer fin mai, provoquant un tollé dans les rangs de l’UA.
« Le président en exercice de l’UA [Union africaine] ne peut pas être celui qui bafoue les règles de l’organisation », explique un ministre des Affaires étrangères d’Afrique australe. D’autant que le président RD congolais est accusé de vouloir occuper un siège au Conseil de sécurité de l’ONU pour des raisons strictement personnelles. Anticipant une élection présidentielle chaotique, il y verrait un moyen de prévenir d’éventuelles sanctions internationales à son endroit.
Les autorités gabonaises se sont mobilisés. Les ministres gabonais des Affaires étrangères, Pacôme Moubelet Boubeya, et de la Défense, Michaël Moussa, ont activé leurs réseaux.