Le président de la République a lancé les Journées nationales de la sécurité intérieure le Jeudi 12 août par un discours rappelant aux agents de la Police nationale leur devoir d’exemplarité, les mettant en garde contre les comportements déviants.
Chef suprême des Forces de défense et de sécurité nationales, Ali Bongo Ondimba a ouvert ce jeudi 12 août les Journées nationales de sécurité intérieure. Accompagné pour l’occasion du premier ministre, Rose Christiane Ossouka Raponda, et du ministre d’Etat à l’Intérieur, Lambert-Noël Matha, le Président de la République s’est adressé aux agents, les mettant en garde contre les « comportements déviants ».
« Pour être respectée, et elle doit l’être inconditionnellement, la Police nationale doit être respectable », leur a-t-il lancé, avant de les prévenir que « les comportements déviants au sein de la Police nationale ne sauraient être tolérés ». D’autant que, a ajouté le numéro un gabonais a ajouté que « la police nationale (…) qui incarne l’autorité de l’État avec force et rigueur, (…) jouit d’un privilège exorbitant en démocratie » : celui du « monopole de la violence légitime ».
Ali Bongo Ondimba, qui est un fin connaisseur des questions régaliennes (il a été dix ans durant ministre de la Défense de 1999 à 2009) a conclu son propos en soulignant que « l’autorité de l’État ne se manifeste pas uniquement à travers l’usage de la force, mais (que) c’est également l’autorité spontanée, naturelle, c’est-à-dire se faire respecter ».
D’où, selon lui, la nécessité de concevoir des modes d’interaction adaptés aux différentes évolutions technologiques et sociologique, a conclu le président Ali Bongo Ondimba dont le discours fut aussi bref que dense.