Au laboratoire Gahouma, les autorités ont mis la main sur les instigateurs d’un vaste réseau de trafic de test covid-19. La nouvelle s’est répandue comme une trainée de poudre, une information qui rend sceptique quand on sait les efforts élaborer par les autorités depuis le début de la crise sanitaire.
La production de faux test de négativité à la covid-19 représente un énorme danger pour les populations. Trois étudiants en médecine Sylvie Guilaine âgée de 24 ans, Collins et Yoann Ivan, tous deux âgés de 28 ans avaient mis en place une magouille qui leur permettait de fournir les résultats négatifs des tests de covid-19 en échange d’une somme de 20.000 fcfa.
Informé de l’existence de ce réseau, les autorités ont directement interpellés les mis en cause. Une action qui a suscité la réaction du personnel médical exerçant dans cette structure qui a engagé un mouvement d’humeur pour la mise en liberté de leurs collègues détenues dans les geôles des forces de l’ordre. Chose surprenante pour ces individus sensés être en première ligne dans la lutte contre la covid-19.
Bien que la solidarité soit de mise entre confrère, elle devait connaître ses limites lorsqu’il s’agit d’action intentant au bien-être collectif. C’est ce que peine à comprendre le personnel du laboratoire GAHOUMA.