Nommé lundi 9 janvier par le président de la République, le nouveau premier ministre, Alain Claude Bilie By Nze, a tout de suite formé son gouvernement.
Alain Claude Bilie By Nze a annoncé quelques heures après son gouvernement comptant 45 membres contre 38 auparavant.
Les ministres clés, tant dans les domaines régaliens qu’économiques, gardent leur portefeuille. C’est le cas de Lambert Noël Matha (Intérieur), Michael Moussa Adamo (Affaires étrangères), Félicité Ngoubili (Défense), Lydie Roboty (Économie), Edith Ekiri Mounombi ep. Oyouomi (Budget), et de Vincent de Paul Massassa (Pétrole).
A cet effet, un conseiller à la Présidence explique : « Il faut aller vite. Ne pas perdre de temps. Le président l’a dit dans son discours du 31 décembre : même si 2023 est une année électorale, elle doit être une année pleinement utile sur le plan des politiques publiques ».
Voilà sans doute pourquoi le chef de l’Etat et son premier ministre, ont privilégié l’expérience. Deux personnalités de poids ont ainsi été rappelées. Il s’agit en particulier de René Ndemezo’o Obiang, jusqu’alors président du CESE et soutien de Jean Ping en 2016, à la Lutte contre la vie chère et Blaise Louembé au Développement industriel et aux PMI.
Cependant, la jeunesse n’est en reste. En effet, pléthore membres de la nouvelle génération font leur entrée au gouvernement. Dans ce lot, on retrouve Rodrigue Mboumba Bissawou, proche de Jessye Ella Ekogha, le porte-parole du président, qui hérite du ministère – sensible – de la Communication.
D’autres également, voient leur position confortée comme Max-Samuel Oboumadjogo qui monte en grade et devient ministre de la Culture de plein exercice ou Elvis Ossindji dont le portefeuille des Mines est élargi à la Géologie.
Devant, de nouveaux portefeuilles ont été créés avec pour principale objectif de répondre aux préoccupations essentielles des populations. C’est le cas des ministères de la Lutte contre la vie chère, de l’Economie solidaire ou de la Valorisation de la ruralité.