Grand rebondissement dans l’affaire du scandale qui a éclaboussé les militaires gabonais à Bangui. La presse centrafricaine a fait savoir qu’il y a d’énormes zones d’ombre dans cette histoire de viol présumé.
A ce jour, les inspecteurs gabonais envoyés en Centrafrique pour mener des enquêtes autour de cette affaire sont confrontés à une fin de non recevoir de la part des Ong et de l’Onu. Comment dans ce cas pouvoir prouver la culpabilité des soldats gabonais si aucune enquête ne peut être menée? Ou si les inspecteurs n’ont pas accès aux pseudo victimes?

Envisageant de rencontrer les présumées victimes, la délégation gabonaise «se serait butée à des fins de non-recevoir de la Minusca, de l’Unicef et des ONG qui auraient rapporté les faits à travers des enregistrements audios [qu’elles] détiennent et ne veulent pas communiquer», croit savoir L’Expansion dans sa parution du 23 septembre 2021.

Ce journal, qui cite des sources locales à Alindao et à Mobaye, met en avant le fait que «toutes les personnes représentant l’administration, rencontrées par la délégation gabonaise, à savoir les représentants des ONG, l’administration judiciaire et médicale, disent avoir été informés par voie médiatique et déclarent tous n’avoir pas constaté ni entendu des plaignants au regard des allégations formulées».