Ce vendredi 13 janvier 2023, le chef de l’Etat gabonais a eu un entretien avec John D. Macomber, maitre de conférence en finances à la Harvard Business School.
Harvard, l’université la plus prestigieuse au monde s’intéresse à la manière dont le Gabon prépare l’après-pétrole en faisant évoluer son modèle vers une économie durable, basée sur l’exploitation soutenable des ressources.
La thématique a été au cœur d’une discussion vendredi 13 janvier entre le président Ali Bongo Ondimba et John D. Macomber, maître de conférence en finances à la Harvard Business School, avec un intérêt particulier sur la Zone économique spéciale de Nkok.
A ce sujet, au sortir de son entretien avec le président, John D. Macomber a expliqué : « L’objectif de mon entretien avec le président était de comprendre certaines des décisions qu’un pays doit prendre pour établir une zone économique prospère. Je suis professeur à Harvard et j’ai vu des zones économiques dans le monde entier. Et souvent, elles ne sont pas bien pensées ».
Avant de poursuivre : « J’ai vu des zones économiques dans le monde entier et souvent elles ne sont pas vraiment bien pensées. Elles ont quelques éléments importants mais pas tout ce qu’il faut. Ici, le fait d’utiliser le bois, de créer des emplois, de créer une valeur économique sur le continent et de booster le pays loin en utilisant non seulement la terre, l’espace mais aussi les autres industries liées, en formant également les hommes dans la manufacture et le transport maritime… Il est très intéressant de voir tous ces éléments réunis ici ».
Construite sur une superficie de 1390 hectares, la ZERP de Nkok est le fruit d’un partenariat public-privé entre l’Etat gabonais et l’entreprise singapourienne Olam International, matérialisé à travers une entreprise privée d’économie mixte de droit gabonais. Le directeur d’Olam Gabon, Gagan Gupta, était d’ailleurs présent lors de l’entretien entre le président gabonais et l’universitaire américain.
Avec plus 85 entreprises implantées, Nkok, considéré comme l’une des zones économiques spéciales les plus performantes au monde dans le secteur du bois, a réussi le pari a date de créer plus de 16 000 emplois directs et indirects.
Aujourd’hui, elle est étudiée dans pléthore pays sur le continent.