Ali Bongo Ondimba a fait du règlement de la dette intérieure depuis quelques années sa priorité, cependant les choses n’avancaient pas comme souhaité. Pour ce faire, le président de la République a choisi de confier le traitement de ladite dette à Noureddin Bongo Valentin, à cette époque coordinateur général des affaires présidentielles, pour faire bouger véritablement les choses.
S’élevant à un montant de 559 milliards de FCFA en novembre 2020, 370 milliards de la dette intérieure ont été jugés fictifs et annulés, soit 66% du stock audité du fait de travaux non exécutés (fictifs), inachevés, mal ou partiellement réalisés, non-livrés voire pour non-respect du cahier des charges ou de la procédure de passation des marchés public en République Gabonaise.
Cela a permis à notre pays de faire de nombreuses économies, relancer des chantiers prioritaires et payer les entreprises qui ont réellement menées leurs prestations à terme.
Le modèle employé par le Gabon n’est pas passé inaperçu sur le continent. En effet, l’un de nos pays voisins, en l’occurrence le Cameroun à décider de s’inspirer cet exemple de succès.
Le cabinet Audit Consulting s’est donc vu commander un audit de la dette intérieure camerounaise par le ministre camerounais des Finances, Louis Paul Motazé.
Ce choix du Cameroun vient une fois de plus prouver que la moralisation de la vie publique prônée par Ali Bongo Ondimba fait des émules bien au-delà de nos frontières.