En cas de complications, les femmes auront désormais le droit de demander une interruption de grossesse. Le droit à l’avortement commence à prendre ses racines au Gabon. Une possibilité accordée aux femmes dans les pays modernes pour laquelle plusieurs combats ont été menés par des personnalités telles que Simone Veille et de nombreux activistes de la société civile.
Les nouveaux amendements du code civil donneraient aux femmes une grande possibilité celle d’interrompre une grossesse qu’elle jugerait risquée sans pour nécessairement avoir recours à des examens médicaux approfondis.L’ article stipule que certains examens médicaux ne démontrent des complications qu’à partir de la 10e semaine de grossesse alors que dès les premieres semaines il est possible pour une femme de savoir si sa grossesse est à risque ou pas selon ses ressentis.
C’est donc une grande possibilité que l’on offrirait aux femmes qui autrefois étaient obligé d’attendre plusieurs semaines avant de se faire examiner et recevoir un avis medical leur autorisant à procéder à une interruption volontaire de grossesse(IVG). L’IVG est pratiquée dans plusieurs pays du monde et encadrée par les lois. Cette nouvelle disposition pourrait également permettre de lutter contre les avortements clandestins qui sont les causes des milliers de morts chaque année.