Plusieurs cadres et militants du Rassemblement pour la patrie et la modernité (RPM) et du Centre des libéraux réformateurs (CLR) du 4ème arrondissement de Libreville ont annoncé leur ralliement au Parti démocratique gabonais (PDG) le samedi 27 novembre. Cette décision est le résultat de l’immobilisme de ces formations politiques.
Depuis déja quelques mois, le ¨Parti Démocratique reçoit les militants des partis politique de l’opposition et de la majorité qui ont pris la décision de rejoindre ses rangs.
Ce weekend, Guy Gervais Meye M’Ayong, élu local du Rassemblement pour la Patrie et la Modernité (RPM) dans le 4ème arrondissement de Libreville a officialisé son adhésion au PDG. Il emmène avec lui près d’une quarantaine de militants. Idem du côté du Centre Libéraux des Républicains (CLR) dont on ne sait plus véritablement de quel bord il se situe.
« L’opposition au Gabon est stérile. Elle passe son temps à critiquer ce que fait la majorité. Ce n’est pas ma conception de la poliique. Surtout au niveau local. Je me suis engagé pour agir et traiter les préoccupations de nos concitoyens comme l’accès à l’eau, à l’électricité, le transport, le pouvoir d’achat, etc. J’ai l’impression que l’opposition ne pense plus qu’à une chose : prendre la place de ceux qui sont au pouvoir. Mais pourquoi faire ? En réalité, elle n’en a pas la moindre idée », a déploré Guy Gervais Meye M’Ayong lors d’une conférence de presse samedi.
A cette volonté, les cadres du RPM et du CLR se sont également ajouter à de nombreux autres tels que Frédéric Massavala (ex-porte-parole de Jean Ping en 2016), René Ndemezo’o Obiang (soutien de Jean Ping en 2016), de Jean Eyeghe Ndong (longtemps l’un des plus proches lieutenants de Jean Ping), ou, plus récemment, de Féfé Onanga (lieutenant de Jean Ping dans l’Ogooué-Maritime).
Affaiblie par les querelles et un conflit de générations, l’opposition gabonaise est encore à des années de rivaliser avec le PDG qui lui a une force de mobilisation et de proposition en terme de projet.