Les travaux de la task force sur la dette extérieure Initiée début 2020, se poursuivent . Les examens se basent essentiellement sur des surfacturations, des prestations partielles, voire inexistantes, les conclusions livrées par celle-ci pourraient se rapprocher de celles sur la dette intérieure qui avaient permis à l’Etat gabonais de mettre à jour le fait que les deux tiers de cette dette étaient en réalité fictifs et d’économiser ainsi plusieurs centaines de milliards de francs CFA.
Il faut dire que ces travaux avaient permis de démontré que 70 % de la dette intérieure revendiquée étaient en réalité fictive. La question que nous posons est celle de savoir si la dette extérieure, mettra également a nu ce genre d’irrégularités. c’est-à-dire celle détenue par les entreprises étrangères sur l’Etat gabonais ? La chose n’est pas à exclure au vu des premières constatations qui ont filtrées des travaux de la task force sur la dette extérieure.
Dans le domaine des infrastructures routières, on se rend compte que le Gabon détient le record des kilomètres les plus chers du monde. Pour informations, l’axe entre Le PK5 et le PK12, avait été facturé à à 10 milliards de FCFA,le kilomètre pour 6430 km soit environ 65 milliards de FCFA.
C’est colossal surtout lorsqu’on sait qu’à Libreville, le prix moyen d’un km, varie entre 800 millions et 1 milliard de FCFA. Pour infos, ce projet a été réalisé par la BDEAC. Le plus surprenant c’est lorsqu’on établit un parallèle avec le pont Port-Gentil – Omboué où le kilomètre était facturé à 2,5 milliards de FCFA.
Par ailleurs, nous avons les lampadaires solaires. L’implantation de 5000 desdits lampadaires à Libreville (Oloumi, Lalala à droite, Akanda, derrière le Primature, etc.) et en province, a été facturée à 1 million de FCFA, or le prix d’un lampadaire solaire oscille entre 250 000 et 300 000.
De plus, la santé n’est pas en reste avec les cliniques mobiles. De fait, le coût moyen d’une clinique mobile est de 40 millions de FCFA, mais la même clinique est facturée à 150 millions.
L’ensemble de ces chiffres rendus publics, la dette extérieure est estimée aujourd’hui à 6000 milliards de FCFA. Elle engage des entreprises privées, des agents publics, des cabinets d’études, la liste n’est point exhaustive.
En ce qui concerne la dette intérieure, il n’y a aucune pousuite judiciaire à noter. L’ANAVEA, sous l’autorité de la gouvernance, examine les dossiers au cas par cas.
Pour le cas des entreprises dont les créances sont avérées, mais qui ont des arriérés en termes de cotisations fiscales, sociales, etc, ces dettes seront déduites de leur paiement.
Notons également que , la task force sur la dette intérieure a permis d’annuler au moins 700 milliards de fausses créances sur 1 100 milliards présentés.
