La commune de Libreville est convoitée par plusieurs personnalités politiques. Mais un obstacle est clairement mis en place par deux communautés qui estiment avoir des droits sur cette instance.L’ancien Vice-Président de la République a clairement remis en cause ces agissements en affirmant que s’il le voulait il serait maire de cette commune. Remettant en cause le fait que les maires qui se succèdent au conseil municipal de Libreville soient en majorité des ethnies Fangs et Myènè, Maganga Moussavou lance donc une replique qui ne sera certainement pas aux goûts de tous.Sachant que ce débat à fait un sacré remuménage lors du remplacement de Léandre Nzué.
Maganga Moussavou affirme que les membres des communautés Myènè et Fang de la province de l’Estuaire ne veulent pas une alternance avec les autres ethnies à la tête de l’hotel de ville de Libreville.Un fait qui s’observe bien. Dans son propos, il a fait savoir à ces deux communautés qu’elles ne possèdent pas de titre foncier sur ce poste. L’ ancien Vice-Président a affirmé que s’il le désirait, il pourrait devenir maire de la commune de Libreville.
Il est temps que les choses changent à la mairie de Libreville, c’est le message que Maganga Moussavou a cru urgent de faire passer. Il faut le dire tout citoyen a le droit de servir son pays dans les instances publiques et communautaires.Cette affaire fera encore couler de la salive, les enjeux de la géopolitique instaurés depuis des décennies n’ont pas l’air de s’effriter avec le temps.Bien au contraire les gens restent attacher à ces valeurs.
Le changement tant prôné par les gabonais et les gabonaises devrait commencer par ces aspects.On ne peut vouloir changer une nation sans accepter soi-même de rompre avec les pratiques anti-démocratiques.