Dans l’histoire du Gabon, aucune entreprise n’avait auparavant intégré un tel classement. C’est donc une première pour le pays qui fait ses preuves petit à petit en la matière.
« Un exploit majeur », a réagi à cette annonce l’entreprise sur sa page Facebook.
Dans le dernier classement « Global 500 » publié chaque année par le magazine Fortune, Olam se classe 469ème.
« C’est un exploit retentissant d’être classé parmi les grandes entreprises du monde en termes de chiffre d’affaires, ce qui témoigne du travail acharné et de l’engagement de nos équipes à travers le monde », a indiqué l’entreprise sur sa page Facebook.
Arrivée au Gabon en 1999, Olam, d’origine singapourienne, a d’abord importé du riz et du lait en poudre en même temps qu’elle exportait des grumes de bois. Également présente dans la production d’hévéa et d’huile de palme, elle a mis à profit à partir de 2010 les grands projets d’infrastructures du gouvernement pour se diversifier, notamment grâce au Plan stratégique Gabon émergent (PSGE), élaboré à la demande d’Ali Bongo Ondimba pour sortir le pays de sa dépendance au pétrole.
À travers sa filiale Gabon Special Economic Zone (GSEZ), qui donnera naissance à Arise, Olam va construire et obtenir la gestion de la zone économique spéciale de Nkok, destinée à la transformation du bois, bâtir le nouveau port d’Owendo, qu’il gère en partie, en plus du terminal minéralier d’Owendo, et devrait réhabiliter à l’horizon 2023, avec l’appui du français Meridiam, 780 kilomètres de routes entre Libreville et Franceville pour donner naissance à la Transgabonaise. En 2018, Arise avait aussi repris la gestion de l’aéroport de Libreville au groupe français Egis et décroché la construction du nouvel aéroport.