Dans le cadre des obsèques de Fidèle Andjoua Ondimba, le patriarche de la famille Ondimba, décédé dimanche dernier, Denis Junior Bongo Ondimba séjournant au Congo a reçu une autorisation d’entrée au Gabon. Malheureusement ce dernier a voulu abroger le quota des personnes autorisées à accéder sur le territoire national en emmenant 45 personnes dans sa délégation.
L’ autorisation reçue par Junior Bongo Ondimba lui donnait le droit d’avoir une délégation de 10 personnes maximum. Outre ces faits, certains observateurs de la vie politique au Gabon se questionnent quant aux agissements du demi-frère du Chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba et les conséquences qu’elles pourraient entraîner.
Il faut le dire, le contexte sanitaire de la crise de la covid-19 et la limitation des rassemblements requiert de réduire la présence des personnes non nécessaires dans certains évènements.
Curieusement, la délégation qui accompagnait Denis Junior Bongo Ondimba était composée de 45 militaires tous armés.
A toutes fins utiles, il est nécessaire de dire qu’aucun citoyen n’est au-dessus des lois et ne peut surpasser les décisions prises par les autorités. Les forces de l’ordre ont donc dû s’interposer afin que ces hommes armés congolais ne puissent pas rentrer sur le sol gabonais.