En tant que défenseuse de la condition et de la place de femme dans la société gabonaise, via sa fondation éponyme, la première dame du Gabon Sylvia Bongo Ondimba a tenu à saluer à travers un message posté sur ses réseaux sociaux, ce 22 septembre 2021, la promulgation des « textes de lois en faveur de la protection des droits des femmes ». Cette étape marque une grande victoire pour tous les défenseurs de cette noble cause.
« Je tiens à remercier du fond du cœur les élus de notre nation, et toutes les institutions et associations mobilisés pour leur engagement en faveur des Gabonaises et de l’Egalité » peut-on lire sur le compte Twitter de la première dame. C’est un secret de polichinelle de rappeler l’engagement de l’épouse du chef de l’Etat gabonais dans ce combat. En Avril 2019, à l’issue d’une marche de protestation contre les violences faites aux femmes, à l’occasion de la célébration de la journée nationale de la femme, Sylvia Bongo Ondimba avait, dans un plaidoyer, demandé au Parlement de mettre en place une législation répressive contre les auteurs de violences faites aux femmes.
La même année, elle lance à travers sa fondation, le prix Agathe Okoumba D’Okwatsegue avec pour objectif de distinguer toute personne ou association gabonaise qui, à travers ses actions sur le terrain, contribue à lutter contre les violences faites aux femmes et à favoriser leur autonomisation au Gabon.
Le 30 septembre 2020, elle remettait officiellement le rapport sur la stratégie de la promotion des droits de la femme et de la réduction des inégalités entre les hommes et les femmes, au Chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba. Au cours de cette cérémonie, elle affirmait que « les droits des femmes sont une problématique nationale, qui nécessite l’implication de tous les acteurs, des institutions à la société civile ».
Cette lutte acharnée placée sous le sceau du programme « Gabon Egalité » connaît aujourd’hui un dénouement favorable avec la promulgation des textes de loi. Preuve que le combat mené par la première dame porte ses fruits, au bénéfice de la femme gabonaise.